Tel Aviv a l'esprit méditerranéen. On ne s'y sens pas vraiment dépaysé. On y retrouve un peu de Marseille, de Montpellier ou de Nice. Tout nous y indique de lâcher prise. De nous laisser aller à la brise et au son des vagues. La "Bulle" porte bien son nom. Les gens ont l'air d'être en vacances en pleine semaine. Sur la plage les tac-tac se font échos, et sur les vagues, les sky-surfers s'en donnent déjà à cœur joie. De toute évidence, la tension ici n'existe pas. "Akol Béséder", comme disent les israéliens. Tout va bien. Et cela en est presque étrange. Étrange cette plage où de jeunes corps se prélassent et que juxtapose une pierre commémorative et ses 21 noms gravés de jeunes femmes et hommes russes assassinés là, cinq ans plus tôt. Étranges les parcs où les familles arabes préparent au soleil couchant des barbecues géants, auprès d'un monument à la victoire juive. Étranges les troupeaux de jeunes filles de 20 ans à peine, en kaki, bottes et Rebbane, que l'on croise dans le bus ou devant le marchand de glace.
Tel Aviv c'est une preuve vivante sans cesse renouvelée, que juifs et arabes peuvent parfaitement vivre ensemble. Sur ce terrain-là, une motion spéciale revient à Yaffo. La vieille ville est aujourd'hui le quartier véritablement mixe de Tel Aviv. Juifs et arabes vivent là côte à côte, jusqu'à partager un même patio. Les bus n'y fonctionnent pas lors de Sabbat, et le muezzin y chante cinq fois par jour.
Tel Aviv surprend enfin. C'est une ville en mouvement, en construction. D'une rue à l'autre, c'est un monde occidental qu'on quitte, un monde oriental qu'on découvre. Une ville, dont chaque quartier est un petit monde aux senteurs, aux couleurs particulières, détachés les uns des autres. Quand on se promène dans certaines rues de Yaffo faites de terre et de gravier, le longs de maisons de l'époque mandatoire, de tas de gravats et de ruines, on a du mal à croire que deux kilomètres plus loin, cette rue débouche sur le Tel Aviv Center, avec ses tours et ses sièges d'entreprises nanotechnologiques, leaders mondiaux de leur secteur. Et puis il y a ces petites choses qui sont les premiers charmes d'une ville que l'on commence à peine à arpenter. Le marché Carmel et ses fraises vendues au kilo dans d'énormes barquettes en plastique, la communauté russe omniprésente, les loueurs de téfilines qui exhortent à la prière le vendredi soir aux alentours d'Allenbi, la librairie internationale et délabrée du 87 de la rue...
Tel Aviv regorge de promesses.
Tel Aviv c'est une preuve vivante sans cesse renouvelée, que juifs et arabes peuvent parfaitement vivre ensemble. Sur ce terrain-là, une motion spéciale revient à Yaffo. La vieille ville est aujourd'hui le quartier véritablement mixe de Tel Aviv. Juifs et arabes vivent là côte à côte, jusqu'à partager un même patio. Les bus n'y fonctionnent pas lors de Sabbat, et le muezzin y chante cinq fois par jour.
Tel Aviv surprend enfin. C'est une ville en mouvement, en construction. D'une rue à l'autre, c'est un monde occidental qu'on quitte, un monde oriental qu'on découvre. Une ville, dont chaque quartier est un petit monde aux senteurs, aux couleurs particulières, détachés les uns des autres. Quand on se promène dans certaines rues de Yaffo faites de terre et de gravier, le longs de maisons de l'époque mandatoire, de tas de gravats et de ruines, on a du mal à croire que deux kilomètres plus loin, cette rue débouche sur le Tel Aviv Center, avec ses tours et ses sièges d'entreprises nanotechnologiques, leaders mondiaux de leur secteur. Et puis il y a ces petites choses qui sont les premiers charmes d'une ville que l'on commence à peine à arpenter. Le marché Carmel et ses fraises vendues au kilo dans d'énormes barquettes en plastique, la communauté russe omniprésente, les loueurs de téfilines qui exhortent à la prière le vendredi soir aux alentours d'Allenbi, la librairie internationale et délabrée du 87 de la rue...
Tel Aviv regorge de promesses.
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